Une analyse des tendances que nous avons en commun avec nos grands-mères.
Les grands-mères sont le noyau indéfectible des familles. Mères avant tout, confidentes à leurs heures perdues, les petites-filles qui ont eu le plaisir de les connaître savent de quoi je parle. Laissons de côté l’aspect émotionnel, nous avons tant de choses à leur dire pour les remercier que nous n’en dirons pas plus dans cet article.. Mais s’il y a une chose qu’elles avaient toutes en commun, c’était le fait d’être des femmes dans une société où leur figure était réduite à néant. Mais, bien qu’elles n’aient pas eu de voix – ni de vote, jusqu’à il n’y a pas si longtemps – elles ont réussi à nous transmettre tout ce à quoi nous aspirons aujourd’hui lorsque nous parlons de shopping (et d’habillement).
Les robes faites par elles-mêmes et l’amour de leur garde-robe sont quelques-uns des piliers sur lesquels leur style vestimentaire s’est construit. Tout revient à ses origines et l’industrie ralentit pour se rappeler d’où elle vient et pour approfondir le message de durabilité. Aujourd’hui, nous comprenons qu’ils avaient raison. Moins, c’est plus et la qualité vaut mieux que la quantité.
Voici quelques-unes des tendances que ma grand-mère m’a enseignées, interprétées dans un contexte actuel :
La tendance sans pantalon ou pourquoi il n’est pas important que les sous-vêtements soient beaux
« Si vous voulez montrer vos culottes, faites-les jolies », disait la mienne. L’évolution des sous-vêtements au cours des dernières décennies a été décisive. Des mouvements tels que le #freethenipple ont tenté de normaliser un fait qui devrait être incontestable : le droit de porter (ou non) un soutien-gorge. C’est à Mme Miuccia Prada que l’on doit l’idée de minimiser le pantalon jusqu’à le faire disparaître et le bannir pour en faire une culotte. Et avec cette ode à la sortie en culotte dans la rue, la tendance s’est installée. sans pantalon est plus que jamais en plein essor et, bien que les a prioriMême si cela peut paraître choquant pour les grands-mères, beaucoup de ces femmes qui ont vécu pendant les années du franquisme auraient aimé avoir un minimum de la liberté que nous avons aujourd’hui (un concept qui doit toujours être nuancé) pour pouvoir montrer leurs jambes autant qu’elles l’auraient voulu.