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Cette dichotomie se retrouve dans le choix des tissus utilisés pour créer la robe : « Le lamé, qui brille et reflète la lumière, est très puissant et très présent. D’autre part, la double couche de la robe exprime sa fragilité à travers le tulle noir », explique la créatrice.
Conformément au penchant de Maison Margiela pour le recyclage (de la collection couture « Artisanal » de l’automne/hiver 2012 au concept « Recycle » de Galliano pour l’automne/hiver 2020), le lamé est un tissu des années 1930 que le créateur britannique a trouvé à Lyon. « Je ne sais plus quand je l’ai découvert, mais j’ai toujours eu un rouleau, qui fait environ 15 mètres », explique Galliano. Lorsque j’ai reçu cette demande pour Kate, je me suis dit : « OK, c’est le moment ». J’aime l’idée de ne pas seulement laisser ce merveilleux tissu sur un rouleau, mais de lui donner une seconde vie en le faisant porter par l’une de nos plus grandes icônes de la mode ».
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Le travail de Galliano avec Moss est une collaboration de longue date : « Je ne vais jamais trop loin avec la robe ; j’attends de voir sa réaction quand je la vois pour la première fois », dit-il. toile est prête », explique la créatrice. « À partir de là, si je suis sur la bonne voie, je continue. C’est le langage du corps – je connais Kate depuis longtemps.