Hollywood est un monde étrange et plein de secrets dans lequel les célébrités – ou peut-être leurs stylistes – forment des clans clandestins dont la mission est de pousser les mêmes articles de mode hyper-spécifiques en même temps, tous en même temps. Car, depuis quinze jours, c’est ce qui semble être arrivé à l’équipe de la des chaussures compensées en liège, une chaussure communément associée à ces vieilles dames en robe d’Ibiza qui vendent des perles sur les marchés de charité. Cet été, les adeptes de cette tendance excentrique sont Catherine-Zeta Jones, Amal Clooney, Lily-Rose Depp, Nicola Peltz Beckham, et Katie Holmes.
Cette dernière, également équipée d’un sac croisé en raphia, a arpenté les trottoirs de New York ce week-end avec des sandales discrètes peep-toe prouvant qu’en effet, toutes les chaussures compensées en liège ne sont pas nées égales. Contrairement à Jones, Clooney et Peltz Beckham – dont les semelles compensées glamour et vertigineuses réclamaient des jet-setEn plus de les associer à des ensembles brodés anglais et à des robes vaporeuses, Holmes et Depp les ont portées pour faire leurs courses avec des T-shirts et des jeans délavés. En d’autres termes : on leur a donné un look plus décontracté, moins « je suis l’héroïne d’un roman policier à Portofino ».C’est ainsi qu’on les voit souvent dans les hôtels tout compris.
Peut-être représentent-elles la réponse logique à toutes ces chaussures difficiles qui se sont répandues ces dernières années. Contrairement aux Croots de Victoria Beckham ou les talons ballons de Naomi Campbellces chaussures compensées ne sont pas destinées à susciter l’ironie ou le scandale. Elles sont juste un peu ennuyeusesce qui est peut-être l’affirmation anti-mode la plus forte que l’on puisse faire.
Cet article a été publié à l’origine sur Vogue.co.uk