De Schiaparelli à Rosalia : 4 fois où le pigeon a inspiré la mode (et l’art)

De Schiaparelli à Rosalia : 4 fois où le pigeon a inspiré la mode (et l’art)

La proximité de Schiaparelli avec les artistes de son temps fait que cette réitération de la colombe Roseberry au XXIe siècle prend tout son sens. En particulier, s’il faut associer une figure à l’univers de la maison en matière de colombes de la paix, c’est bien celle-là. Pablo Picasso. L’héritage du peintre de Malaga comprend de nombreux dessins de cet oiseau datant de ses débuts, sans doute influencés par le travail de son père, José Ruiz Blasco. Mais il en existe une particulièrement significative : une lithographie de l’animal, en blanc sur fond noir, qui a fini par devenir l’emblème de l’affiche du premier Congrès international de la paix à Paris en 1949. Le contexte dans lequel évolue Pablo Picasso est également très révélateur : quelques jours avant le congrès naît sa fille, qu’il prénomme Paloma. Après la peinture de Guernica, reflétant les horreurs de la guerre civile, devient l’ambassadeur de la lutte antifasciste à laquelle s’associe tout un groupe d’intellectuels et d’artistes. Le motif apparaîtra plus tard dans les congrès pour la paix, comme cette affiche des Jeunesses communistes en 1981.

A lire aussi  Jennifer Lawrence a déjà porté les chaussures à effet "jambes infinies".
Mode